Une question que se pose un bon nombre de professionnels de l’environnement, du fait de l’état alarmant de l’environnement : “est-il trop tard ?”. Plusieurs scientifiques ont réfléchi sur la question et il n’existe pas de réponse toute faite. Notre environnement n’a plus rien à voir avec celui qu’il était il y des années de cela. De plus, le changement climatique est la preuve qu’il est dégradé à un point très avancé.
Depuis quelques temps déjà, on remarque une évolution du réchauffement climatique. Un fait plutôt alarmant surtout qu’elle impacte presque tous les secteurs. En 2017, des études ont démontré qu’elle était l’une des années les plus chaudes de notre ère. Ce réchauffement climatique cause des tempêtes dues à la montée du niveau des océans et la fonte des glaciers. Il entraîne aussi la multiplication des sécheresses, ce qui impacte sur la biodiversité. Plusieurs organisations et ONG font de leur mieux pour informer des conséquences de ce dérèglement de l’environnement dont presque tout le monde sait qu’il est dû aux activités de l’homme. Toutes les émissions de gaz à effet de serre provoquées par l’homme dans ses activités, l’augmentation des surfaces cultivées et bien d’autres en sont les causes principales.
Le 8 octobre dernier, le GIEC soulignait dans un de ses rapports que : « le monde devra engager des transformations rapides et sans précédent, s’il veut limiter le réchauffement climatique à 1,5°C ». Le Giec est créé en 1988 et placé sous la tutelle du Programme des Nations unies pour l’environnement et celle de l’Organisation météorologique mondiale. Cette organisation a pour but de donner des conseils aux décideurs gouvernementaux et à la communauté internationale sur la question du changement climatique. Elle analyse le réchauffement, ses causes premières et ses différents impacts afin d’y proposer des solutions.
Selon le rapport du GIEC du 8 octobre, on peut dire qu’il n’est pas trop tard pour sauver ce qui reste de l’environnement et repousser le réchauffement climatique. Les études de la GIEC ont révélé que si les choses continuent tel quel, on aura franchi le seuil des 2 °C d’augmentation de la température mondiale d’ici 2052. Ce qui pourrait causer la fonte irréversible de la banquise, entraînant une grande hausse du niveau de la mer, une augmentation considérable des tempêtes, une hausse de la chaleur. Cela reviendrait à atteindre un point où il serait impossible de sauver notre planète. Néanmoins, il est encore possible de sauver l’environnement si on arrive à limiter ce réchauffement à 1,5 °C. Mais cela reviendrait à faire un changement considérable du modèle de développement et ce, dans tous les domaines.